vendredi 19 mai 2006
L’Enfermement et la Création
Par Denis GOUZiL
La Création dans l’Enfermement...
(J'ai écrit ce texte en 2003 pour une performance de la Cie Fracas
à l'Ecolé Nationale des Agents Pénitenciaires d'Agen)
Seul…
entre les quatre murs d’une cervelle meurtrie
extirpant d’interminables nuits par trop lascives,
des notes des mots du sens ou des sons…
Prison(s) de l’Esprit Libre…
Haranguant l’inconnu aux quatre coins du mur
du mur… aux quatre coins… le silence…
sans même plus voir un seul bout de lune…
qu’à l’autre bout de l’imagination
Grattant la pierre du bout des ongles
Dessinant l’extérieur… de l’intérieur…
Ouvert parce que Libre encore…
dans l’espace fermé de ces temps suppliant
Seul…
en dedans.
Prisonnier de mes propres peurs
Enfermé dans la cage de mes faiblesses
Haletant,
aux barreaux du temps qui ne passe plus…
Qu’on me pende
si je bande encore une dernière fois,
Le pieu tendu vers d’autres cieux, je m’enferme,
m’enfonce lentement, dans les affres glaciales de l’oubli
Je m’abandonne à la solitude des exilés
Je fume je baise je bois je rêve
Il est sans doute plus doux de s’enfermer...
que se faire enfermer…
La Création peut engendrer l’enfermement
Et l’enfermement...
doit sans aucun doute générer la création
Mais le chant d’un oiseau en plein ciel…
exhale des parfums d’infini…
Il résonne de l’immensément précieuse liberté de l’air…
Libre !
DG
Merci Tonton...
Vous écoutez Le Divan (2001)
extrait du Cd "Le Rêve Impossible"
(J'ai écrit ce texte en 2003 pour une performance de la Cie Fracas
à l'Ecolé Nationale des Agents Pénitenciaires d'Agen)
Seul…
entre les quatre murs d’une cervelle meurtrie
extirpant d’interminables nuits par trop lascives,
des notes des mots du sens ou des sons…
Prison(s) de l’Esprit Libre…
Haranguant l’inconnu aux quatre coins du mur
du mur… aux quatre coins… le silence…
sans même plus voir un seul bout de lune…
qu’à l’autre bout de l’imagination
Grattant la pierre du bout des ongles
Dessinant l’extérieur… de l’intérieur…
Ouvert parce que Libre encore…
dans l’espace fermé de ces temps suppliant
Seul…
en dedans.
Prisonnier de mes propres peurs
Enfermé dans la cage de mes faiblesses
Haletant,
aux barreaux du temps qui ne passe plus…
Qu’on me pende
si je bande encore une dernière fois,
Le pieu tendu vers d’autres cieux, je m’enferme,
m’enfonce lentement, dans les affres glaciales de l’oubli
Je m’abandonne à la solitude des exilés
Je fume je baise je bois je rêve
Il est sans doute plus doux de s’enfermer...
que se faire enfermer…
La Création peut engendrer l’enfermement
Et l’enfermement...
doit sans aucun doute générer la création
Mais le chant d’un oiseau en plein ciel…
exhale des parfums d’infini…
Il résonne de l’immensément précieuse liberté de l’air…
Libre !
DG
Merci Tonton...
Vous écoutez Le Divan (2001)
extrait du Cd "Le Rêve Impossible"