Alain Bashung est mort.
Ses chansons regorgent de vie à jamais...

A la lueur incendiaire d’un matin de printemps
Les guitares se trimballent au creux des stéréos.
Au fond de tes paroles, au bout d’un fil fragile,
Inventant à jamais de ces âpres regrets qu’ont les parfums d’absence,
Naviguant tristement de l’oreille au désir, je t’écoute...

Bleu pétrole, cabrioles, d’un souffle qui s’éteint
Ami des nuits (z) interminables, “sous la chaleur et dans le vent”
Seul aux ailleurs insoupçonnables sous ton petit chapeau de feutre
Humblement, je m’incline, de n’avoir pu t‘écouter plus encore… avant...
Une nuit s’éternise et puis on comprend mieux.
Nul ne peut oublier celui qui t’ouvre sa porte et te donne les clefs.
Géant éternel, résonne encore longtemps dans nos mémoires.

Denis GOUZiL
Le 15/03/2009 à 23h38
Pensée(s) en acrostiche - Affinité(s)

Silence