à Agathe Laforge
"Musicienne de passage, entre sonore et insonore"

Tant le temps passe... si vite... qu’il en manque parfois...
A la tombée des nuits, le silence revient...

Hérissé de ces jours où le soleil paresse,
Accordé au tréfonds des étoiles et du vent,
Reviennent en mélodies les souvenirs perdus.
Passantes (z) égarées au fil des rues sans bruit
Enigmes solitudes au confins de la ville

Et son coeur glisse sur les cordes
Souriant d’un air peu commun
Tout résonne au tympan de la douceur de vivre.

L’oeil à mi clos, complice, a fait place à l’oreille,

Aux détours des soupirs, d’un imposant point d’orgue,
Retenant ses visions jusqu’à l’aube en secret.
Mémoire écartelée de l’enfance à la mort.
Etincelle aux pénombres crépusculaires de l’oubli.

D’un arpège à une ombre, frôlant le son du bout des doigts,

Une idée voit son jour aux voiles en transparences,
Naître de mille feux et faire vibrer le sens.

Ailleurs d’autres misères et cruelles souffrances
Négligeant la nature comme par démission
Grignotent à petit feu des trésors gaspillés
Et tournent, mais plus très rond… sur un air planétaire

Que de parfums en dérives
Uniques destinées aux goûts si différents.
Invente encore la vie sous les ailes d’un ange.

Caresse ton voisin, il ne te mordra pas.
Oublie l’enveloppe qui te pèse, et élève ton esprit.
Mon corps reprend ses formes et je le laisse faire.
Basculé aux nuits blanches où d’autres s’abandonnent,
A petit pas de loup, je hurle mon désir,
Tuant le temps sans haine pour oublier l’issue.

Longtemps après je ris
Au beau milieu d’un rêve, aussi doux qu’une trêve

Vibrant aux sons de l’indicible et
Interminable danse de Saint Gui
Où les pas tour à tour frappent le sol et glissent
Luisant de ces instants où la magie opère,
En cortèges infinis de sourires échangés.
No one is innocent.
Clair comme un matin frêle où la lune pâlit.
Ennobli des lumières où dorment les chimères

Etirant nos douceurs au delà des nuages
Narguons le quotidien sous d’étranges musiques.

D’un commun accord sympathique,
Où le regard se pose, la note n’est pas loin...
Un souvenir ému d’écrit N°3,
Ce matin, au réveil, en regardant le ciel,
Et la force revient sous les traits d’une idée,
Un air à siffloter sans jamais se lasser...
Renaître enfin serein, de chaque seconde respirée.

Mr G
(le vendredi 9 mai 2008 à 13h30)

Vous avez écouté "écrit N° 3 pour Harpe"



Composé & interprété par... Agathe Laforge

Une Aile...

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