Juste au milieu du ciel, j’ai vu un vol de grues esquisser ton image.
Avant que le soleil ne blesse au crépuscule, j’ai levé hauts les yeux...
Comme une direction vers un sens à atteindre, une flèche irréelle, un chemin...
KO comme une enclume, j’ai souri sur tes lèvres et décliné le temps...
Y’avait plus qu’à attendre qu’elle nous prenne au virage, un matin, sans remord...

Cruelle absence physique... silence... je réfléchis... tant mieux si c’est pour toi !
Rares rencontres et signes de vie(s)… comme pour ne pas s’perdre de vue...
Alchimie des matières aux égards de l’écoute, au tréfonds de l’instant...
Ilots sans conséquence et pourtant si immenses...
Seul à seul… éternel(s)... Ensemble, Ribambelles...
Sous chaque cœur croisé, il reste comme une marque...
Au fond, oui tout au fond, de chaque rire perdu, brûle un feu infini,
Comme au fond de l’esprit, pétille un brasero, où les guitares hurlent.



Bien à toi, Jacky, où que tu sois, maintenant,
« je te confirme ma sympathie »

Denis GOUZiL
(Mardi 2 Mars 2010, à Pessac)