Francis Boutrois alias Pantxoa

Parce que le regard franc, droit dans les yeux du cœur…
Les mains (z) habiles et tendres aux secrets (z) emportés…
Où le vent n’a de cesse… caresses aux noisetiers…
Un beau matin, fébrile, aussi je partirai, oubliant mon malheur…

Parcourir en silence, la terre et l’océan, les déserts et le ciel…
Alors que plus nulle ombre ne suivra ton chemin,
Ni dans les yeux de l’autre, ni plus, dans ton sommeil…
Ton sourire, en complice, guidera nos destins
Xérès des nuits d’ivresses et des matins chagrins
Où la lueur du temps éclaire l’absence sans pareil
A chaque instant qui passe, nourri des lendemains

Fêlure
Restes de l’autre au fond des mémoires
Allure
Nuées d’images du blanc à la noire…
Capture
Instants figés aux traces illusoires
Sciure

Bel homme
Oubliant la vie
Une nuit sans… en somme…
Tu es, déjà… trop tôt… parti.
Révèle en nous, comme un royaume,
Ou l’aube douce d’un paradis…
(Qu’)Il est des forces aux allures de psaumes,
Sur lesquelles glissent les larmes (z) enfouies…

Repose toi bien !

[ à la mémoire de Pantxoa ]